La dématérialisation des procédures et documents liés à l’exportation de produits miniers a révolutionné les pratiques sur le terrain en République Démocratique du Congo (RDC), notamment dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga, déclare Yann Le Roux, directeur général de SEGUCE RDC.
L’entreprise chargée de la mise en œuvre du Guichet unique intégral en RDC, SEGUCE RDC est responsable de la mise en place d’une réforme visant à faciliter le commerce extérieur de la RDC en mettant en place une plateforme électronique pour fluidifier les échanges entre les différents acteurs.
« Notre premier objectif à l’Indaba Mining est de promouvoir la réforme du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur (GUICE) de la RDC, une réforme construite autour de deux pôles majeurs », explique Le Roux.
Le premier est le site web GUICE qui permet de réaliser toutes les opérations liées à l’importation et l’exportation de marchandises en RDC sous format numérique. Le second est SEGUCE RDC, qui pilote le déploiement de la réforme du commerce extérieur en RDC (formation et accompagnement des utilisateurs) et opère le GUICE, incluant la conception, la mise en œuvre, la maintenance ainsi que les développements actuels et futurs.
« Notre second objectif est de convaincre les principaux acteurs privés et publics du secteur minier, ou plus généralement des secteurs liés à l’import-export, des mérites d’une participation active à la réforme », précise Le Roux.
Enfin, SEGUCE RDC souhaite convaincre les représentants des nombreux pays africains présents à l’Indaba Mining des bénéfices d’engager une telle réforme.
Non seulement elle améliorera leur compétitivité internationale, mais ces pays auront également accès à une équipe d’experts rompus aux difficultés de ce type de réforme et à la meilleure manière de la mettre en œuvre.
En plus d’optimiser les coûts à l’exportation, les mineurs sont équipés d’un outil numérique leur permettant de réduire leurs coûts et de suivre à distance et en temps réel, en toute sécurité et transparence, les mouvements de leurs produits.
« Nous aidons ainsi les mineurs et gouvernements africains à entrer dans la version 2.0 numérique du commerce international mondial », conclut Le Roux.