Le Royaume-Uni s’engage à financer une étude menée par le Boston Consulting Group dans 14 pays africains, y compris le Maroc. L’intérêt des investisseurs pour les ressources minérales d’Afrique est en constante augmentation.
Les richesses minérales du continent africain suscitent un intérêt mondial croissant, avec la Chine, les États-Unis et l’Union européenne déjà impliqués, et maintenant le Royaume-Uni se tourne également vers ces ressources rares qui caractérisent l’Afrique. L’objectif de cette étude financée par Londres est d’identifier les projets susceptibles d’attirer des investissements dans ces minéraux stratégiques, notamment le cobalt, le lithium, le graphite, et d’autres ressources précieuses présentes en abondance dans le sous-sol africain, en particulier au Maroc.
Cette annonce a été faite par le haut-commissaire britannique en Afrique du Sud, Antony Phillipson, lors de la conférence Critical Minerals Africa qui s’est tenue au Cap le 18 octobre. Cette offre suscite un vif intérêt parmi les investisseurs.
«Nous sommes déterminés à accroitre nos investissements sur le continent et à renforcer la transparence et la résilience de la chaine d’approvisionnement en minerais essentiels, afin de créer des emplois verts en Afrique tout en prenant des mesures contre le changement climatique», a-t-il déclaré.
Les 14 pays ciblés par cette étude sont le Maroc, l’Afrique du Sud, la RDC, la Zambie, le Zimbabwe, le Malawi, Madagascar, la Tanzanie, le Kenya, le Rwanda, la Guinée, le Ghana, l’Angola et la Guinée équatoriale, comme l’a rapporté le média spécialisé Mining Weekly.
Avec un financement de 1,05 million de dollars, cette étude commencera le 23 octobre et devrait être achevée d’ici la fin de l’année, selon les premières spéculations. Le deuxième sommet Royaume-Uni/Afrique sur l’investissement en Afrique est prévu pour les 23 et 24 avril 2024 à Londres, offrant une opportunité propice pour approfondir cette coopération et comprendre les détails de cet engagement.
Il est important de noter que le Royaume-Uni n’est pas le seul pays intéressé par les minéraux en Afrique, la Chine et les États-Unis ayant déjà entamé leur exploitation du lithium. Cet intérêt croissant est justifié par les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) indiquant que d’ici 2030, la valeur de ces métaux devrait sextupler pour répondre à la demande croissante des constructeurs de véhicules électriques.